Utilisation de Xscanimage et Xsane, interfaces graphiques pour les pilotes de scanner sane.
par Yves Ceccone
A  r  t  i  c  l  e  s 

Introduction
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8
Partie 9
Partie 10
Conclusion
Retour Index
Partie 3

Précisions
- Les captures d'écrans de la page précédente sont réalisées avec un scanner Plustek, avec un autre scanner il y aurait certainement eu des différences (gamme des résolutions, profondeur des couleurs, mode transparent ou pas ...), c'est pourquoi tout au long de cet article je montrerait des captures de différents scanners, en effet si xscanimage et xsane sont des applications communes à tous les scanners, elles s'adaptent à chaque marque et modèle, c'est leur avantage. Provenance des captures : Mes collègues de linuxgraphic, la doc officielle, et celles de mon scanner.
- Dans la suite de l'article, par commodité et par habitude j'utilise parfois le mot "scan" pour désigner  "une image obtenue par numérisation" ...

Ceci dit, nous avons vu à la page précédente que xscanimage était un peu limité dans ses possibilités, mais qu'il permetait de travailler simplement et efficacement, et pour ceux qui n'ont pas envie de se compliquer la tache et d'utiliser toute la gamme des réglages que propose xsane, c'est l'outil idéal. 
L'avantage de xsane étant en plus, la possibilité d'utiliser son scanner en mode photocopie et fax.

Avant de parler de xsane, quelques généralités sur la numérisation :

Évidemment, consultez la doc fournie avec votre scanner, l'interface xsane n'y a sûrement pas sa place ;-) mais, les paramètres principaux sont identiques, même si parfois, toutes les fonctions des scanners ne sont pas opérationnelles dans le couple sane/xsane (à titre indicatif, il existe une version window de xsane ...).

En fait la principale difficulté de la numérisation sera de juger de ce qu'on voit à l'aperçu, et de là, estimer ce que l'on obtiendra lorsque l'on ouvrira l'image scannée dans Gimp (l'outil de référence de la retouche sous linux), ceci évidement en essayant de reproduire le plus fidèlement possible le document original.
Mais bien sûr, la puissance de Gimp (retouche, chromie ...) viendra à bout des lacunes de la numérisation, et encore une fois c'est l'expérience et différents essais qui permettront de juger dans quelles limites la qualité du scan obtenu permettra d'obtenir le résultat voulu (qui peut être différent de ce qu'est l'original) à la fin des manoeuvres...

Ensuite les paramètres sont nombreux : subjectivité de l'oeil de chacun, qualité du scanner, calibration de l'écran, de l'imprimante si l'image doit être imprimée, des pilotes utilisés pour l'impression, sans parler de l'éventualité de l'impression offset de l'image scannée, ce qui implique un scan à 300 dpi au format de l'impression, et surtout la conversion de l'image RVB (3 couleurs) en CMJN (quadrichromie) et je vous garantis que la conversion en CMJN d'une image qu'on a travaillé avec amour en RVB est très souvent déprimante ... mais sous Linux la quadrichromie n'est pas encore à l'ordre du jour, même si il existe des applications comme Corel Photopaint ou Cameleo ... on entend aussi parler de la version 2 de Gimp dont le développement vient à peine de commencer, et qui doit intégrer la quadrichromie...

Mais je m'écarte un peu du sujet, avec un scanner reconnu par Linux, Xsane, Gimp, et quelques tests pour calibrer sa "chaîne graphique" on peut réaliser de très belles choses, à imprimer sur son imprimante photo ou pour mettre sur le Oueb ...

Je m'arrête ici,  pour les conseils de numérisation, calibration ... voici 2 liens :
- en français sur linuxgraphic : le guide de la couleur et de l'image imprimée
- en anglais : Accurate Image Manipulation for Desktop Publishing