Guide de la couleur et de l'image imprimée
par Emmanuel Florio
A  r  t  i  c  l  e  s 

Introduction
Ecran/impression
La calibration
Numériser
Et le noir ?
Quelques Notions
A votre tour
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IMAGE ÉCRAN / IMAGE IMPRIMÉE

IL EST CAPITAL, SI L'ON VEUT ABORDER LES TECHNIQUES DE GESTION DE LA COULEUR EN PAO, DE DISTINGUER SANS AMBIGUÏTÉ LEURS SPÉCIFICITÉS.

La philosophie Wysiwyg, entretenue par les concepteurs de nos machine préférées, voudrait que l'une soit assimilée à l'autre. C'est malheureusement impossible, pour deux raisons:
D'une part parce qu'un moniteur fonctionne sur le principe de la synthèse additive des composants RVB de la couleur, et que les techniques d'impression utilisent le principe de la synthèse soustractive des composants CMYB, dont les caractéristiques et les impératifs sont fondamentalement différents. 
D'autre part parce que l'opérateurPAO, le graphiste, le chromiste sont contraints, par la nature du matériel micro-informatique, à gérer des objets en séparation CMYB par le biais de la prévisualisation RVB. Le résultat réel n'est appréciable qu'en bout de la chaîne graphique, soit au stade de l'épreuve de contrôle, soit à celui de l'impression du produit fini.
On peut en les aléas par une calibration scrupuleuse des outils de production, mais surtout par une pratique assidue des différents matériels et une anticipation purement subjective, propre à chaque individu et à son expérience, des inévitables aberrations chromatiques. 

IL EST CAPITAL, SI L'ON VEUT ABORDER LES TECHNIQUES DE GESTION DE LA COULEUR EN PAO, DE DISTINGUER SANS AMBIGUÏTÉ LEURS SPÉCIFICITÉS.

La philosophie Wysiwyg, entretenue par les concepteurs de nos machine préférées, voudrait que l'une soit assimilée à l'autre. C'est malheureusement impossible, pour deux raisons:
D'une part parce qu'un moniteur fonctionne sur le principe de la synthèse additive des composants RVB de la couleur, et que les techniques d'impression utilisent le principe de la synthèse soustractive des composants CMYB, dont les caractéristiques et les impératifs sont fondamentalement différents. 
D'autre part parce que l'opérateurPAO, le graphiste, le chromiste sont contraints, par la nature du matériel micro-informatique, à gérer des objets en séparation CMYB par le biais de la prévisualisation RVB. Le résultat réel n'est appréciable qu'en bout de la chaîne graphique, soit au stade de l'épreuve de contrôle, soit à celui de l'impression du produit fini.
On peut en les aléas par une calibration scrupuleuse des outils de production, mais surtout par une pratique assidue des différents matériels et une anticipation purement subjective, propre à chaque individu et à son expérience, des inévitables aberrations chromatiques. 
aditifLA SYNTHESE ADDITIVE DE LA LUMIÉRE, ou le mode RVB.

Elle permet à votre moniteur de reproduire le spectre lumineux, en bombardant les luminophores photosensibles de votre écran. Elle produit des images "vidéo", où s'additionnent les lumières.
Une image RVB est composée de la somme de trois sources lumineuses rouges, vertes, et bleues dont les faisceaux superposés à l'intensité maximale produisent un rai de lumière blanche, et l'extinction une zone aussi noire que l'éclairage ambiant le permet (c'est la raison pour laquelle vous avez installé le moniteur de votre ordinateur dans une pièce où règne, autant que faire se peut une certaine pénombre, et qu'un rayon de soleil qui frappe en plein un écran le rend presqu'illisible).
Si vous mettez le nez sur l'écran de votre moniteur (ou mieux encore sur celui de votre téléviseur, dont le pas est beaucoup plus grossier) vous distinguerez les trois sources RVB en forme de nid d'abeille, ou de grille, qui donnent l'illusion d'un fond blanc. En fait, croyant voir un point blanc, vous percevez trois points rouge, vert, et bleu simultanément.
La gamme des couleurs reproductibles par ce mode, quoique conditionnée par la qualité du matériel employé, est très étendue, et supporte bien les couleurs saturées. En contrepartie, elle convient mal à la restitution des nuances délicates des hautes lumières, et des tons pastels. 

LA SYNTHESE SOUSTRACTIVE DE LA LUMIÉRE, ou le mode CMYK.

Elle utilise les composants Cyan, Magenta, Yellow de la lumière, dont les encres d'imprimerie reproduisent plus ou moins parfaitement les effets, où les pigments soustraient les rayonnements qui les atteignent.
Les encres déposées sur le papier agissent comme des filtres qui absorbent la lumière: leur superposition devrait produire théoriquement un noir total : plus de lumière! Ce qui n'est, en pratique, pas le cas. Les trois encres additionnées ne donnent pas plus qu'un brun sombre, que l'on se doit de renforcer par un quatrième passage d'encre noire (que l'on note donc en toute logique :"K", comme Black...)
Il faut donc garder à l' esprit qu'une impression, même d'excellente qualité, ne saurait restituer de blanc plus lumineux que celui du papier utilisé, ni de noir plus puissant que celui produit par l'addition des densités des encres mises en oeuvre. La gamme des couleurs reproductibles par ce mode est plus restrictive que celle de la gamme RVB. Elle est, de surcroît, particulièrement sensible aux variations inévitables dues aux conditions mécaniques et physique de l'impression en machine. 
 
 
UNE IMAGE N'EST PAS UN OBJET STABLE !
Elle se définit par la source de lumière qui l'éclaire, et ses variations, par la matière qui réfléchit la lumière, et ses variations, par la perception de l'observateur, et ses variations...
La comparaison avec le fonctionnement d'un SONAR est parlante. L"image" obtenue par le sonar est le résultat : 1) de l'émission d'ondes vers le sujet à détecter, 2) de la réflection des ondes interceptées par le sujet, 3) de la réception des ondes par un système susceptible d'en décoder la signification. La qualité du message est fonction, en premier lieu, de celle du signal émis, mais aussi de la bonne ou moins bonne fidélité de la transmission due à l'environnement. Dans la cadre de reproduction d'images par l'imprimé, la perception (par conséquent la déception -ou la satisfaction, cela arrive-) est conditionnée par la compétence de l'opérateur, bien évidemment, et la bonne volonté de l'observateur, mais aussi par les conditions d'éclairage, la qualité du papier, la nature de l'encre, la technique d'impression, etc.
Pour une impression de qualité, il faut connaître les impératifs des techniques d'impression et en appréhender les variables ! Les outils de calibration mis à la disposition de l'opérateur P.A.O. améliorent sans conteste le confort et la sécurité de la pré-visualisation tout au long d'un travail. Ils ne sauraient, quel qu'en soit la rigueur, être le reflet parfait, et incontestable, du produit fini. TOUT AU LONG DE LA FABRICATION, IL EST INDISPENSABLE DE "PENSER PAPIER".