Sketch et la roue dentée
par André Pascual
A  r  t  i  c  l  e  s 

Introduction
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8
Conclusion
Retour Index
Conclusion

Tant de travail pour si peu de chose! C'est effectivement la réflexion que l'on peut se faire. Car une icône, une fois associée à une action, ne sera plus observée par l'utilisateur. Dès que l'oeil la perçoit, le cerveau l'identifie sans que la conscience y prenne part, et l'action qu'elle commande est déclenchée.

En revanche, on s'attardera à ressentir des émotions devant une belle composition en ray-tracing, à y chercher des intentions cachées auquelles son auteur n'aura pas songé un seul instant, à déceler les techniques employées, à percer des secrets de fabrication... à y accorder un intétrêt légitime que l'on refusera à l'icône, sous prétexte que cette dernière est purement utilitaire, sans imaginer qu'elle aura exigé autant, sinon plus, de travail et d'amour de la belle ouvrage que la composition en question.

Aussi, quand nous utiliserons une interface graphique telle que KDE, qui est non seulement l'interface la plus conviviale du monde -Suse dixit- mais aussi la plus belle, ayons une pensée pour les innombrables contributeurs anonymes qui, courbés sur leur clavier, ont passé de longues heures à produire des icônes de qualité. Car, si on finit par ne plus les remarquer quand elles sont agréables à l'oeil, nous n'en finirions pas de remarquer combien elles seraient laides si, en réalité, elles n'étaient que fades.
Le CD et la bobine de film ci-dessous, dessinés dans Sketch,  constituent une icône pour Caldera Graphics: imaginez le travail qu'il m'a fallu fournir pour cette image qui sera réduite à 48x48 pixels.



En espérant, d'une part avoir donné envie d'utiliser Sketch et d'autre part avoir modifié le regard sur ces humbles images que sont les icônes...

André PASCUAL

<andre@linuxgraphic.org>