RENDU REALISTE en DESSIN VECTORIEL
par André Pascual
A  r  t  i  c  l  e  s 


 

1- Introduction
2- Mise au point 
capitale
3- Le pourquoi du 
comment
4- Les moyens
   4.1 Killustrator
   4.2 Star Draw
   4.3 Sketch
   4.4 Canvas7
   4.5 Artstream
5- Réalisation 
de l'oeil
6- Conclusion

1- Introduction

 Pendant longtemps, le dessin vectoriel a été synonyme d'illustrations toujours précises quant aux contours, mais désespérément "plates". La raison en incombait à l'impossibilité de remplir des formes tracées autrement que par des aplats de couleur ou, à la rigueur, par des motifs bitmap. Il en résultait un aspect BD, vraiment pas réaliste, ce qui, par ailleurs, peut être un effet recherché. Mais dès que l'on veut produire une représentation de la réalité la plus exacte possible, il faut tenir compte du fait que les objets ont une épaisseur et qu'ils sont rarement vus dans un plan parallèle à leur face la plus significative. Les couleurs perçues de l'objet ne sont donc pas uniformes; elles varient de clair à sombre dans la même teinte -la couleur proprement dite selon la définition du modèle TSL-, ou même d'une teinte à une autre, du rouge vers bleu par exemple. Et si l'objet croise une zone d'ombre, la partie colorée concernée verra sa luminosité diminuer c'est à dire, toujours selon le modèle TSL, que la couleur perçue devra contenir un pourcentage de noir plus ou moins important.
 Les programmes de dessins vectoriels d'aujourd'hui peuvent rendre compte de ces variations et permettre ainsi une représentation honnête de la réalité. C'est le sens qui par la suite sera donné à l'expression rendu réaliste.


 

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